Ski Alpin

En compétition ou en loisir, le ski alpin permet de s’adonner au plaisir de la glisse et de goûter aux sensations qu’elle procure. De nombreuses stations sont dotées d’infrastructures et de matériels spécialisés permettant d’accueillir tous types de handicap, dans des conditions de sécurité et de confort adaptées à la pratique. Le ski alpin peut être pratiqué par les aveugles et mal-voyants, les handicapés debout, assis, sourds et mal entendants. Ce sport se pratique en intégration avec les valides dans le cadre du ski loisir.

CAPACITÉS DÉVELOPPÉES : ÉQUILIBRE ET COORDINATION • AUTONOMIE ET ADAPTATION AU MILIEU MONTAGNARD

Pratique

HANDICAPS PHYSIQUES

  • Ski assis, pratique autonome : matériel destiné aux personnes handicapées des membres inférieurs ayant un bon usage du tronc
  • Ski assis, pratique accompagnée : matériel destiné aux personnes handicapées ne pouvant pas skier de manière autonome

HANDICAPS PHYSIQUES ET SENSORIEL

  • Ski debout, déficient visuel : un guide précède le skieur et l’informe oralement des trajectoires à emprunter
  • Personnes porteuses de handicap pouvant pratiquer debout (amputé, hémiplégie, IMC…) : prothèses, skis solidarisés ou de longueur adaptée, stabilos pour les unijambistes sont autant d’adaptations possibles pour cette pratique

Règlement

La pratique en compétition fait l’objet d’un règlement fédéral. Le temps est compensé en fonction du handicap. Trois classements seulement s’opèrent, un pour les skieurs debout, un pour les skieurs déficients visuels et un pour les skieurs assis. Au niveau national, un 4e classement est effectué pour les skieurs sourds. En loisir, la pratique assise et la pratique guidée pour les déficients visuels font l’objet d’obligations de sécurité particulières.

Classification

HANDICAPS PHYSIQUES

  • Handicap debout : amputés, malformation membres sup/inf qui skient debout sur 1 ou 2 skis avec ou sans aide de stabilisateurs, hémiplégiques…
  • Handicap assis : paraplégiques, doubles amputés membres inférieurs, poliomyélitiques… Fauteuil avec 1 ou 2 skis.

HANDICAP VISUEL

Les personnes handicapées visuelles sont guidées par un skieur qui les précède et qui leur fournit les informations nécessaires, à la voix, avec par fois un dispositif de radio-transmission ou d’amplification. On distingue 3 niveaux de handicap visuel :

  • B1 : aveugles
  • B2 : malvoyant présentant une acuité inférieure à 2/60 et/ou un champ inférieur à 5°
  • B3 : malvoyant présentant une acuité inférieure à 6/60 et/ou un champ inférieur à 20°

Tous peuvent s’aligner dans les 5 disciplines alpines (descente, super-géant, super combiné, géant et slalom).

HANDICAP AUDITIF

Les sourds et malentendants ont rejoint récemment le circuit national (Coupe de France et Championnats de France). Il existe quelques compétitions internationales (non IPC). Un certificat médical est exigé pour attester du niveau de surdité du sportif (perte d’au moins 55 dB de la meilleure oreille sur 3 fréquences déterminées). Procédure de testing : contacter la commission sportive pour être mis en relation avec un classificateur.

Matériel

Certains comités et clubs de la région possèdent du matériel. Les Écoles de Ski peuvent proposer des cours de découverte et de perfectionnement.

  • Ski debout : seules les personnes amputées fémorales ont recours à un matériel spécifique : les stabilisateurs, construits sur le modèle de cannes anglaises pourvues de patins et permettant des appuis glissés sur la neige.
  • Ski assis autonome : en uniski, et sa variante le Dual-ski : le skieur est assis et sanglé dans une coque fixée sur un ski (ou 2) par l’intermédiaire d’un système d’amortissement. Il assure son équilibre latéral avec 2 stabilisateurs. Il peut prétendre à une pratique en tous points comparable à celle des valides.
  • Skikart : destiné aux personnes n’ayant pas assez d’équilibre pour pratiquer en uniski, la direction est assurée par la manipulation de 2 manches reliés aux skis.
  • Ski assis accompagné : d’autres supports existent : GSM, Tandem ski… Moins exigeants pour le pratiquant, mais un peu moins per formants aussi car, devant être limités par fois au terrain très facile et à certains types de remontées. Ils présentent cependant un grand intérêt pour les handicaps les plus lourds.

Compétitions

Compétitions régionales

Retrouvez les événements régionaux sur la calendrier handisport.

Compétitions nationales

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CONTACT RÉGIONAL

Boris MALLEIN

05handisport@gmail.com

07 49 09 06 90