Sarbacane

Sport de visée individuel ou par équipe, l’objectif est de propulser un projectile sur une cible verticale en soufflant dans une sarbacane.

CAPACITÉS DÉVELOPPÉES : MAÎTRISE ET GESTION DU SOUFFLE • CONCENTRATION • MAÎTRISE DES ÉMOTIONS • PRÉCISION

Pratique

HANDICAPS PHYSIQUES

Pratiquée à l’origine chez les valides, l’intérêt de la sarbacane réside dans la combinaison du contrôle du souffle, de la maîtrise et de la stabilité de la concentration. Ouvert aux personnes les plus lourdement handicapées, ce sport 100 % intégration permet aussi de regrouper valides et handicapés sur le même pas de tir.

  • Loisir : ouvert à tout public.
  • Compétition jeunes : l’activité est réservée aux handicaps les plus lourds des catégories fauteuil manuel, électrique et debout (avec ou sans potence), ainsi qu’en OPEN (tous handicap) avec potence.
  • Compétition adultes : la discipline est ouverte à tous types de handicaps.

Règlement

La sarbacane n’étant pas une discipline paralympique, aucune règle internationale ne régit cette activité. Néanmoins la Fédération Française Handisport prévoit ce règlement : les tireurs disposent de 6 volées de 3 flèches pour totaliser le maximum de points en visant une cible, ce qui détermine le vainqueur de la compétition.

Classification

Classification réservée au secteur jeunes

  • Catégorie FE : tireurs en fauteuil électrique,
  • Catégorie F1 : tireurs en fauteuil manuel avec une grande difficulté de propulsion.
  • Catégorie D1 : tireurs debout avec une très grande difficulté de déplacement.

Matériel

Le matériel présenté dans le règlement est utilisé pour la compétition mais en loisir, il peut être beaucoup plus varié, c’est au pédagogue d’adapter le matériel en fonction du niveau sportif et du handicap de la personne.

  • Projectiles : en dehors des pointes métalliques utilisées en compétition (flèches), il existe des projectiles pointus (plastique), non pointus (velcro, paint-ball) et d’autres « bouchons » permettant des tirs d’objets.
  • Cibles : La cible d’un diamètre de 17 cm est placée à 2,50 m du bout de la sarbacane du tireur et à 1,30 m du sol. Le centre équivaut à 10 points puis dégressif jusqu’à l’extérieur. Des trispots (3 points de tir différents) sont réservés aux finales. La cible peut être adaptée en fonction du projectile : cible officielle, ballon de baudruche, feuilles de papier colorées et chiffrées.
  • Sarbacane : d’un calibre de 10,5 mm, la longueur est à adapter en fonction des caractéristiques du pratiquant (6 longueurs différentes : 48, 61, 76, 91, 107, 122 cm ; courte pour pallier l’explosivité du souffle). L’embout buccal doit rester personnel et être équipé d’un système anti-retour de la flèche évitant tout risque d’avalement.
  • Potence : Selon la sévérité du handicap, des aides pour soutenir la sarbacane sont autorisées (potence pour poser l’extrémité de la sarbacane). Le tireur qui ne peut faire l’usage de ses membres supérieurs utilise une potence qui lui permet de disposer d’un repose sarbacane pour une pratique de tir en autonomie. Le modèle potence est réglementé en compétition.

Compétitions

Compétitions régionales

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Compétitions nationales

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